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Ci sono 2 commenti relativi a questo articolo

Commento 142 di Angelo Errico del 15/06/2002


Quanto sia preoccupante se il mobile sia propaggine di un setto murario o di un estradosso di solaio non pi nei ragionamenti del designer ma grazie al cielo nemmeno dell'utente meno allenato a questioni di styling e di arredo.
L'arredo un divario tra il riempimento di un ambiente che si trasforma in una miniatura della vetrina d'esposizione, e l'anarchia dell'arredatore. Tra i due estremi c' l'essenza dello spazio, cio l'essere umano con tutte le sue esigenze; velleitarie, organiche, ludiche, viscerali, per dare con gli oggetti una risposta soddisfacente, la cui eleganza risiede nella praticit e funzionalit. Meno all'occhio saranno i particolari di appartenenza a questo o a quello stile, e pi le case e le abitazioni diventano un vero luogo di accoglienza.
Chi si preoccupa del dettaglio lo fa con benemerenza se vi una migliora all'uso e alla polifunzionalit dell'oggetto e dell'arredo. Se guardassimo con occhio pi disincantato e meno eticamente rigido, agli arredi per le persone anziane, per quelle handicappate o con disagi percettivi, scopriremmo in vero una serie di soluzioni ergonomicamente ed economicamente vantaggiose da rendere le abitazioni delle alcove che non farebbero inviadia al focolare d'una volta. Purtroppo, esiste ancora la mentalit che esistono cose fatte per alcuni e cose fatte per altri. Incompatibilmente.

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15/6/2002 - Gianni Marcarino risponde a Angelo Errico

Mi pare che la questione venga posta nel confronto stile-funzione. Il rischio di trasformare la funzione stessa in uno stile, ovvero in un insieme di regole codificate e riconoscibili in quanto tali. Ragnatela da cui non si esce senza il tentativo di superare la funzione, i bisogni classicamente intesi. Occorre inventare racconti profondamente umani che contengano le funzioni , che ne creino di nuove , se possibile. C uno spazio, tra lanarchia dellindividuo e loggettivit omologante della funzione. Euno spazio in cui, allinterno di un consorzio umano coeso intorno a regole condivise, lindividuo gode della massima libert despressione individuale e della massima considerazione sociale in quanto tale. Lo stile come riduzione in miniatura di simboli architettonici o come mimesi della natura storia e tema caro a nostalgici storicisti. Tuttavia il design ha creato una quantit di oggetti quasi infinita , che si relazionano con lo spazio architettonico in molteplici combinazioni. E una situazione di libert e di responsabilit nuove, visto che in passato era larchitetto il creatore di spazi ed il suggeritore di oggetti in stile con larchitettura.
Oggi parliamo di spazio e di oggetti pensati in luoghi e momenti diversi. Il tema si sposta sulla forza comunicativa degli spazi architettonici. Se gli stessi hanno forza, gli oggetti inseriti , anche se eterogenei tra loro, possono creare un insieme convincente. Quando, allinterno di uno stesso spazio, gli arredi sono omologati secondo un solo gusto o trend , quando esprimono nella totalit uno stile di vita univoco (come oggi dice il marketing) ci si trova spesso allinterno di unarchitettura debole, in cui lo spazio non ha voce.
E questo rapporto , architettura design, che ritengo interessante dibattere.

 

Commento 221 di Guidu Antonietti del 31/10/2002


LE DESIGN EST- CE DE L'ARCHITECTURE ?
Dans le design l'aspect fonctionnel de l'objet est-il l'origine du projet ? Est ce cela le design ?
FONCTIONNEL OU LUDIQUE ?
L'uvre n'est rien sans le regard. Le spectateur n'est rien sans l'exprience esthtique par laquelle il dcouvre que pour tre sujet, il lui faut se laisser prendre par la place de l'objet lui-mme.
La relation que le sujet entretient avec l'objet l'entrane dans sa propre objectalisation. Le sujet alors devient objet. Regarder un objet, c'est se laisser conduire par sa forme, ses couleurs, ses usages. Peu peu, l'objet nous capte, nous pntre, nous entrons dans son univers, et nous en prouvons du plaisir. La plus grande jubilation dans la contemplation d'une uvre d'art, n'est-elle pas de s'oublier soi-mme, et de devenir l'uvre elle-mme ?
La valeur d'usage a longtemps t considre comme l'expression fondamentale de l'objet. Mais, aujourd'hui, quand est-il ?
L'objet n'est plus dtermin par un usage unique, il peut tre multi-fonctionnel. Les objets nouveaux ne sont parfois pas d'avantage dfinissables comme objets fonctionnels que comme objets ludiques. Aujourd'hui, le mme objet interactif peut-tre un outil de travail et un jouet. Le plus bel exemple de cet objet emblmatique au statut ddoubl, est l'ordinateur. Le succs commercial des Macintosh est probablement le rsultat de leur "design".
L'objet volue au fil du temps, marqu par les matriaux, les techniques, les formes, les styles, les statuts, les rites, les marchs. Cet objet, est le reflet de nos connaissances scientifiques, techniques, et de nos moyens de production. Il peut tre le miroir de nos rves, de nos dsirs, de notre statut social. Il est reflet de notre socit car les rapports qu'il entretien tour tour avec la technologie, l'conomie, la politique, la culture, le social, l'art... parlent de son poque.
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LA REVOLUTION SENSORIELLE
Le statut du design est ncessairement provisoire, suspendu. Il suppose des champs multiples et varis, il s'labore sur des savoirs cumulatifs et constitus. Il n'y a pas une histoire autonome du design mais des histoires contraries. Les contours du design semblent mal dfinis, car il n'est que mtissage. Compte tenu des lois culturelles, celui-ci ne rpond pas au besoin de puret, de vrit rassurante, que l'institution a coutume de valoriser prioritairement. Bertrand Voiron, parle de "fordisme" du statut, savoir que chacun a sa place, et ne s'en carte pas ; justifiant cette immobilit comme garantie de qualit : "si je m'attache ce que je sais faire, au moins je le ferai bien". Pourtant, "ce qui fait modernit, c'est la confrontation avec la diffrence", nous dit Baudelaire. L' histoire montre maintes reprises que la connaissance, la science, ne progressent que par frottements et rencontres les unes avec les autres. C'est ce nouveau maillage d'un territoire culturel que Alessandro Mendini fait rfrence lorsqu'il dit : "Les disciplines ne m'intressent pas quand elles sont considres l'intrieur de leurs rgles. Par contre, il est important de prospecter les grands espaces existants entre elles."
Les activits de production symbolique ( c'est notre avis les fondements du design ) se fondent sur des activits moins logiques et rationnelles qu'il n'y parat. Ainsi les champs, jusque l distincts de l'artistique, du scientifique et du technologique se rapprochent dans cette discipline qui est en fait, une activit annexe de l'Architecture. Les propositions utopiques des avant-gardes du dbut du vingtime sicle, en particulier des Constructivistes et des membres des ateliers du Bauhaus, ont ouvert cette voie.
Les professions de la cration ont tendance dsormais se fondre dans une sorte de "melting-pot", et s'engagent sur les chemins du dpassement de leurs propres frontires. Tel est aujourd'hui le dploiement de l 'Architecture, le design y contribue.
En se librant des formules globalisantes des standards, pour s'orienter vers l'accumulation des diversits et des diffrences, vers ce que Andrea Branzi nomme "la rvolution sensorielle", le design peut prtendre devenir l'un des acteurs de transformation sociale. Les demandes se particularisent et les exigences qualitatives deviennent croissantes : le design est entr dans l're des petites sries, dans lesquelles s'insinuent le local et le particulier.
La question de la culture peut donc se reposer explicitement aux designers, avant mme celle de la rationalit technique, du fonctionnel ou du stylistique.

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LE DESIGN NOUVEL HUMANISME
Ce relativisme respectif de la culture, de l'artistique et de la technique donne au design toutes les chances de le conforter son essence mme. La fin d'une fonction technicienne, comme celle d'une fiction de l'usage, lui offre l'occasion de devenir le lieu o se problmatise rellement la vie communautaire, sa mmoire collective, ses tensions ses aspirations
En effet le traumatisme subi par l'homme au contact des technologies peut par cette activit s'attnuer, et la machine s'adapter l'homme et non plus l'inverse. Les aspects fonctionnels cohabitent avec la dimension culturelle des objets, les aspects productifs avec les aspects psychologiques.
Le design devient la mise en place d'une cologie d'un monde artificiel, une recherche d'interfaces plus vivables entre l'homme et l'univers technique. Il tend vers la construction d'une nouvelle habitabilit du monde industriel, qui passe par une rupture, une discontinuit, en opposition la linarit du progrs de la modernit.
Le rle du designer de demain sera de rechercher renforcer les quilibres prcaires d'une cologie difficile, au sein d'un monde artificiel. C'est son devoir d'encourager les industriels produire de nouvelles qualits profondes, son dessein devant tre rformiste. Mais de leur ct, les industriels doivent prendre conscience des nouveaux enjeux afin d'assouplir leurs structures productives et de faciliter leur volutivit
Le design doit fonder un nouvel humanisme, polycentrique - et non plus anthropocentrique -, clectique o la puret de la mthode intresse moins que le rsultat atteindre. Le concepteur a le choix de la matrise des diffrents lments productifs mis sa disposition, de la grande industrie, des hautes technologies au fait main. Le centre du projet devient la qualit et non plus la quantit.
Mais il reste au design inscrire sa projection dans la ralit afin de s'enraciner en profondeur et d'accomplir sa vocation de mdiation et de transformation ! Et comment le peut-il sans valeurs progressistes ? Cela suppose d'tre efficient dans les modifications des structures de l'environnement social.


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L'OUTIL OU L'EMBLEME
uvre, produit, marchandise ou chose ?
Prolongement de l'homme, extension de ses membres et de son intelligence, l'objet le fascine autant qu'il le sert. Mais il oscille toujours entre deux tats extrmes : l'outil et l'emblme. Est-ce le beau qui est utile ou l'utile qui est beau ? La jouissance, c'est ce qui ne sert rien ? L'objet c'est la culture contre la nature, l'outil contre la servitude. C'est Andrea Branzi, qui a raison quand il proclame "Les rves sont la seule faon d'imaginer un monde diffrent, meilleur, qui n'existe pas encore, mais dont il est possible d'entrevoir les premiers signes, les premiers objets ".

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