13 commenti di Guidu Antonietti
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1454
di Guidu Antonietti
del 09/11/2006
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Contemporaneit della Tradizione:
contro qualsi
di
Paolo G.L. Ferrara
Chers Domenico et Paolo Gl en vous lisant je devine une polmique qui semble parler de vos diffrents ! Et ce si beau titre - Contemporaneit della Tradizione - me fait penser une opposition Nord / Sud , le Nord pour Paolo Gl et le Sud pour Domenico !
On est toujours au Nord dun Sud , moi qui suis au Nord de la Mditerrane je suis au Sud de lEurope ! Cette problmatique est fort ancienne dans le Mouvement Moderne et notre cher Corbusier ny chappait pas non plus !
Lisez ceci : Croisade, ou le crpuscule des Acadmies
LE CORBUSIER, NORD CONTRE SUD
http://www.aroots.org/notebook/article151.html
Et vous serez peut-tre daccord entre vous et avec moi aussi !
Tradition ou contemporanit ? LArchitecture, la vraie, dpasse de mon point de vue ce clivage ! Je vis Aix en Provence qui aujourdhui prtend se rfrer la tradition ( une injure en fait, au regard de lultra contemporanit de ce qu tait cette ville baroque rvolutionnaire au 18 sicle ) alors que rien de contemporain ne sy droule actuellement ( si , un bien trange projet de Gregotti, il a bientt 80 ans ) ! ( Un peu comme Rome , avec lAria Pacis de Meier dont vous avez longuement parl dans vos colonnes )
Nous les Architectes sommes un peu querelleurs, surtout quand nos contemporains nous opposent nos traditions ! Faire de lArchitecture cest forcement inventer , et inventer sans connatre, voire respecter la tradition cest comme dbarquer chez les papous en jouant le Requiem de Mozart , cela ne les fait pas pleurer mais rire !
Allez basta avec votre querelle qui nen est pas ! Tous deux vous tes passionns dArchitecture, merci de continuer de l tre et pardon pour ce texte en franais que vos autres amis italiens et lecteurs-contributeurs de antithesi ne comprendront peut tre pas bien ! Sauf si ce cher Sandro acceptait den faire une traduction .
Je vous embrasse aussi tous .
Guidu Antonietti di Cinarca
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996
di Guidu Antonietti
del 01/12/2005
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AntiTHeSi su carta
di
Sandro Lazier
Longue vie antiTHeSi on paper !
Je ne manquerais pas de faire part de cet venement dans aRoots !
Amicizia
Guidu Antonietti di Cinarca
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948
di Guidu Antonietti
del 05/09/2005
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Riso amaro
di
Ugo Rosa
Aux amis Italiens qui lisent le franais, je propose ce topic
/ Larchitecture au fminin / - lire sur le forum de aRoots
http://www.aroots.org/forum2/topic_architecture_338.html
Grazie
Guidu Antoniettti
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796
di Guidu Antonietti
del 01/10/2004
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Sette, mille, diecimila invarianti: alla IX Bienna
di
Paolo G.L. Ferrara
Sono completamente d'accordo con ci che detto da Isabel Archer
La situazione strettamente identica in Francia...
Lo dicevo proprio qui!
Guidu Antonietti di Cinarca directeur de la rdaction de aROOTS
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746
di Guidu Antonietti
del 15/06/2004
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Un diverso risveglio
di
Giovanni D'Ambrosio
Grazie a te dAmbrosio !!! Veramente
Ciao caro Sandro !
Et scusa dAmbrosio , per il francese
__________________________________
Je viens de lire le dernier article de dAmbrosio .
Waououu ! Jadore !
Je souhaite te formuler une requte :
Peux tu te faire mon interprt auprs de lui pour lui dire
toute la jubilation que ma procur sa lecture
et aussi lui demander de bien vouloir
accepter quon en publie une traduction dans aROOTS .
Et l de toi jai besoin car,
faire la traduction moi-mme risque de donner un rsultat bien imparfait
donc si tu le veux bien ( quand tu auras le temps videment )
pourrais-tu avancer cette traduction puis jen ferais alors une relecture adaptation pour mon webzine
Merci en tout cas pour cette cet article salutaire
Vraiment vous les italiens, enfin ceux qui vous exprimez
dans antiTheSi vous conservez intacte votre esprit critique
vous etes rellement les hritiers de Brunelleschi,
Michelucci, Terragni, Zevi ect
Avec toute mon amiti.
Guidu Antonietti aROOTS-
Ps : je comprendrai parfaitement
que tu ne puisse pas honorer compltement ma demande,
car tu dois tre bien occup par tes propres travaux.
Nous pourrions peut tre demander la charmante et
pertinente Arianna Sdei de contribuer aussi, elle sait le franais aussi .
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619
di Guidu Antonietti
del 03/02/2004
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Dess(e)ins de voyage
di
Ugo Rosa
Les dess(e)ins de voyage de Domenico COGLIANDRO
Breve publie dans aROOTS :
http://www.aroots.org/notebook/breve358.html
mardi 3 fvrier 2004
ITALIE : Vient de paratre
Une collection de figures dans un carnet de Domenico Cogliandro traces sans intentions didactiques. Une faon dvacuer les donnes de la mmoire en les esquissant. Certaines sont dessinables dautres non , elles n existent que dans leur contexte, le croquis soutient leur restitution. Le regard et la main du dessinateur ne dcommandent pas les vnements simples, ils se diluent dans le regard de celui qui les a vus, il les retranscrit en une interprtation imaginaire. Le croquis demeure un outil indispensable la pense de lArchitecte mme laire du numrique .
G.AdC
La Biblioteca del Cenide publie cet ouvrage en italien avec une postface de Ugo Rosa. le titre "Dess(e)ins de voyage", est en franais. Un bien bel hommage italien Villard de Honnecourt.
Parcourir Le CATALOGUE des ditions Biblioteca del Cenide dont Domenico Cogliandro Architecte
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255
di Guidu Antonietti
del 01/07/2003
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Debord e la Psicogeografia
di
Sandro Lazier
Caro Sandro,
a proposito di Guy Debord, che tu citi pi volte, poni questa domanda:
Che dire ai contestatori della modernit che ignorano le avanguardie e pensano che tutto il moderno sia stato razionale, freddo e sordo alle necessit psicologiche degli individui ?
Ti propongo come risposta quello che segue:
Lintellettuale progressista si dibatte incessantemente tra Narciso e Prometeo. A volte limmagine dello specchio lo attrae e comincia allora la sua mutazione in nuovo soldato del megamercato neoliberale. Gli accade anche di rompere lo specchio e di scoprire non solo la realt di ci che gli sta dietro, ma gli altri che non sono come lui, e che hanno ugualmente rotto il loro rispettivo specchio.
La trasformazione di una realt non pu essere lazione di un solo attore; sia esso tanto forte, intelligente, creativo e visionario. N gli attori politici e sociali, n gli intellettuali sono sufficienti a portare a termine questa trasformazione. E un lavoro collettivo. Non solo nellazione ma nellanalisi di questa realt, e dentro le decisioni di questo movimento di trasformazione.
Queste non sono parole mie ma del sotto comandante Marcos e penso che gli tutti gli architetti progressisti, o davanguardia che sia, non possono accontentarsi di essere attenti alle necessit psicologiche degli individui con il rischio di essere solo delle tigri della carta stampata
Debord, di cui conosco la totalit dellopera, i situazionisti che ho frequentato nella mia giovinezza, con il solo discours davant guarde non sono riusciti a ridurre il Mercato Non resta che a noi, professionisti della costruzione, combatterlo ancora e ancora nei nostri progetti al servizio dei pi, perch il popolo delle forme e dei colori il solo al mondo, insieme a quello dei numeri e dei segni, a non avere n bandiere n frontiere. Contrariamente alla scienza, della quale la storia compone un museo degli orrori, e dove ogni nuovo paradigma chiamato a sottomettersi al seguente, larte non deperisce. Essa pu addirittura ringiovanire invecchiando. Essere capaci di frenare nellindividualismo il serpente che si morde la coda. Sapere che il mondo mercantile separa gli uomini anzich unirli, in assenza di un qualsiasi valore. Ecco una ragione in pi per esistere. Un mercato mondiale non far mai un mondo comune; e la corsa allinnovazione non ci smentir perch al cliente, allutente, al disoccupato mancher sempre un valore aggiunto coinvolgente che abbia senso. Larte il solo ottimismo dei pessimismi conseguenti perch solo con le forme mute dellespressione che le culture si parlano e si fecondano. Sono loro che gettano le migliori passerelle tra generazioni e continenti.
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Segue il testo originale in francese
Cher Sandro,
A propos de Guy Debord que tu cites longuement tu poses cette interrogation :
Che dire ai contestatori della modernit che ignorano le avanguardie e pensano che tutto il moderno sia stato razionale, freddo e sordo alle necessit psicologiche degli individui ?
Je te propose en guise de rponse ce qui suit :
L'intellectuel progressiste se dbat sans cesse entre Narcisse et Promthe. Parfois, l'image du miroir le rattrape et commence alors son inexorable mue en nouveau soldat du mga march nolibral. Il lui arrive aussi de briser le miroir et de dcouvrir non seulement la ralit qui se cache derrire, mais les autres qui ne sont pas comme lui, et qui ont galement bris leurs miroirs respectifs.
La transformation d'une ralit ne peut tre le fait d'un seul acteur ; aussi fort, intelligent, cratif et visionnaire soit-il. Ni les acteurs politiques et sociaux ni les intellectuels ne suffisent pour mener bien cette transformation. C'est un travail collectif. Pas seulement dans l'action mais dans l'analyse de cette ralit, et dans les dcisions de ce mouvement de transformation.
Ce nest pas de moi mais du sous commandant Marcos et je pense que les Architectes tout progressistes ou davant garde quils soient ne peuvent se contenter dtre attentifs aux ncessits psychologiques des individus faute de ntre que des tigres de papier Debord dont je connais la totalit de luvre, les situationnistes que jai frquents dans ma jeunesse avec ce seul discours davant garde ne sont pas parvenus rduire le March Il nous reste nous professionnels du cadre bti le combattre encore et encore dans nos projets aux services du plus grand nombre car le peuple des formes et des couleurs est le seul au monde avec celui des chiffres et des graphes, navoir ni drapeau ni frontire. Contrairement la science dont lhistoire compose un muse des erreurs, et o chaque paradigme nouveau est appel seffacer sous le suivant, lArt ne se prime pas. Il peut mme rajeunir en vieillissant. Etre capable de dceler dans lindividualisme le serpent qui s
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232
di Guidu Antonietti
del 16/12/2002
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In-Arch In-Forme
di
Sandro Lazier
Cher Sandro LAZIER
Je ne voudrais pas me mler la polmique propos de In-Arch In-Forme que tu publie dans les colonnes de AntiThesi , car je nen connais pas les tenants et aboutissants !
Cependant je voudrais te signaler que jai fait paratre dans aROOTS http://www.aroots.org/
en novembre dernier un article, qui voque les questions des rapports de lArchitecture avec la rvolution cyberntique laquelle nous assistons tous.
Le voici ci-dessous. En franais, malheureusement et je men excuse auprs de mes amis italiens !
Tu peux si cela te parat intressant pour eux le faire paratre dans ton webzine que je consulte rgulirement avec grand plaisir.
Amiti Architecturale
Guidu ANTONIETTI
_________________________________________________________
Cyberculture
LES TERRITOIRES DE LINCERTITUDE
http://www.aroots.org/notebook/article101.html
Le patrimoine Architectural contemporain au regard de la rvolution cyberntique a-t-il un sens ?_________________________________________________________
DEFINITION_________________________________
QUE SONT CES TERRITOIRES DE L'INCERTITUDE ?
Dans les territoires de lincertitude s'opre actuellement la redfinition de notre socit et de son environnement en mutation vers un avenir alatoire.
Avec lmergence rcente de la cyber culture il nous faut regarder les difices qui la ponctuent, pour en faire le relev en forme dinventaire, afin den garder les traces prcises pour une mmoire du futur.
Il sagit de territoires frontaliers et interstitiels, qui font quil est difficile de dcrypter en quoi le cyber espace fait ou pourra faire partie dun patrimoine tangible
- Frontaliers, parce quils peuvent constituer les espaces physiques la marge de notre socit, o saffrontent des problmatiques dont on ne connat pas tous les enjeux.
- Interstitiels, parce que ces problmatiques occupent transversalement lespace urbain. Ce sont des territoires vitaux qui au travers de stratgies, souvent intuitives exprimentent des usages de lespace, des relations environnementales et sociales indites, mi-chemin entre les hritages du pass et les prsages du futur.
A travers une approche slective, donc non exhaustive, il conviendra de dfinir un mode dapprhension et de comprhension de ces territoires et paysages humains qui reprsentent ( justement par leur incertitude comprise comme indtermination et complexit potentielle ) les limites concrtes chappant, pour la plupart, la reconnaissance et leur valorisation ventuelle !
VOCABULAIRE________________________
QUELS MOTS POUR REGARDER LA VILLE ?
De nombreux symptmes rvlent la priode de transition qui fut la ntre, (nos dirons le XX me sicle). lls sont dabord dordre linguistique : la faiblesse du vocabulaire pour parler de larchitectonique se heurte en effet la complexit des espaces urbains contemporains. Nous utilisons encore des mots gnriques, trop flous pour nommer et qualifier les questions spatiales, des mots incertains et redondants, incapables de saisir le vritable sens des lieux qui nous entourent.
Mais cela nexplique pas tout. Les faons dont nous reprsentons et concevons la dimension urbaine sont rvlateurs de symptmes plus profonds qui tiennent notre culture artistique, en France trop souvent nglige. Si nous nous y arrtons, nous ressentons une ncessit encore plus vitale que celle dun nouveau vocabulaire : il nous faut concevoir un nouveau modle dapprhension du phnomne urbain.
TERRITOIRE________________________________________
QUI Y A T IL DERRIERE LE PRETENDU CHAOS ESTHETIQUE ?
Si nous tentons de voir "le temps dans l'espace", nous serons peut-tre en mesure de comprendre que les territoires urbains contemporains rassemblent une multitude dagissements individuels et non concomitants l'intrieur de quelques mouvements physiques rguliers - distincts par le rythme, la dure, l'intensit, mais surtout en paraphrasant Edwards T. Hall dans leurs dimensions caches.
Chacun de ces mouvements rguliers se reproduit dans des espaces diffrents et loigns, et rvle une organisation spcifique des relations sociales et des processus de prise de dcision. Ainsi, derrire le chaos esthtique produit par la juxtaposition apparemment incongrue de btiments uniquement soucieux de leur criture particulire, nous assistons l'apparition d'un phnomne entirement diffrent : le pouvoir excessif de quelques principes d'ordre. Lordre spectaculaire marchand capitalistique celui qui rgit ldification des btiments de lpoque car comme le disait Henry Lefvre lurbanisme cest la projection au sol de mcanismes dtermins !
Les difices inventorier seront donc les attributs mergents de lpo
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221
di Guidu Antonietti
del 31/10/2002
relativo all'articolo
Architettura e design
di
Gianni Marcarino
LE DESIGN EST- CE DE L'ARCHITECTURE ?
Dans le design l'aspect fonctionnel de l'objet est-il l'origine du projet ?
Est ce cela le design ?
FONCTIONNEL OU LUDIQUE ?
L'uvre n'est rien sans le regard. Le spectateur n'est rien sans l'exprience esthtique par laquelle il dcouvre que pour tre sujet, il lui faut se laisser prendre par la place de l'objet lui-mme.
La relation que le sujet entretient avec l'objet l'entrane dans sa propre objectalisation. Le sujet alors devient objet. Regarder un objet, c'est se laisser conduire par sa forme, ses couleurs, ses usages. Peu peu, l'objet nous capte, nous pntre, nous entrons dans son univers, et nous en prouvons du plaisir. La plus grande jubilation dans la contemplation d'une uvre d'art, n'est-elle pas de s'oublier soi-mme, et de devenir l'uvre elle-mme ?
La valeur d'usage a longtemps t considre comme l'expression fondamentale de l'objet. Mais, aujourd'hui, quand est-il ?
L'objet n'est plus dtermin par un usage unique, il peut tre multi-fonctionnel. Les objets nouveaux ne sont parfois pas d'avantage dfinissables comme objets fonctionnels que comme objets ludiques. Aujourd'hui, le mme objet interactif peut-tre un outil de travail et un jouet. Le plus bel exemple de cet objet emblmatique au statut ddoubl, est l'ordinateur. Le succs commercial des Macintosh est probablement le rsultat de leur "design".
L'objet volue au fil du temps, marqu par les matriaux, les techniques, les formes, les styles, les statuts, les rites, les marchs. Cet objet, est le reflet de nos connaissances scientifiques, techniques, et de nos moyens de production. Il peut tre le miroir de nos rves, de nos dsirs, de notre statut social. Il est reflet de notre socit car les rapports qu'il entretien tour tour avec la technologie, l'conomie, la politique, la culture, le social, l'art... parlent de son poque.
___________________________________________________
LA REVOLUTION SENSORIELLE
Le statut du design est ncessairement provisoire, suspendu. Il suppose des champs multiples et varis, il s'labore sur des savoirs cumulatifs et constitus. Il n'y a pas une histoire autonome du design mais des histoires contraries. Les contours du design semblent mal dfinis, car il n'est que mtissage. Compte tenu des lois culturelles, celui-ci ne rpond pas au besoin de puret, de vrit rassurante, que l'institution a coutume de valoriser prioritairement. Bertrand Voiron, parle de "fordisme" du statut, savoir que chacun a sa place, et ne s'en carte pas ; justifiant cette immobilit comme garantie de qualit : "si je m'attache ce que je sais faire, au moins je le ferai bien". Pourtant, "ce qui fait modernit, c'est la confrontation avec la diffrence", nous dit Baudelaire. L' histoire montre maintes reprises que la connaissance, la science, ne progressent que par frottements et rencontres les unes avec les autres. C'est ce nouveau maillage d'un territoire culturel que Alessandro Mendini fait rfrence lorsqu'il dit : "Les disciplines ne m'intressent pas quand elles sont considres l'intrieur de leurs rgles. Par contre, il est important de prospecter les grands espaces existants entre elles."
Les activits de production symbolique ( c'est notre avis les fondements du design ) se fondent sur des activits moins logiques et rationnelles qu'il n'y parat. Ainsi les champs, jusque l distincts de l'artistique, du scientifique et du technologique se rapprochent dans cette discipline qui est en fait, une activit annexe de l'Architecture. Les propositions utopiques des avant-gardes du dbut du vingtime sicle, en particulier des Constructivistes et des membres des ateliers du Bauhaus, ont ouvert cette voie.
Les professions de la cration ont tendance dsormais se fondre dans une sorte de "melting-pot", et s'engagent sur les chemins du dpassement de leurs propres frontires. Tel est aujourd'hui le dploiement de l 'Architecture, le design y contribue.
En se librant des formules globalisantes des standards, pour s'orienter vers l'accumulation des diversits et des diffrences, vers ce que Andrea Branzi nomme "la rvolution sensorielle", le design peut prtendre devenir l'un des acteurs de transformation sociale. Les demandes se particularisent et les exigences qualitatives deviennent croissantes : le design est entr dans l're des petites sries, dans lesquelles s'insinuent le local et le particulier.
La question de la culture peut donc se reposer explicitement aux designers, avant mme celle de la rationalit technique, du fonctionnel ou du stylistique.
_______________________________________________________
LE DESIGN NOUVEL HUMANISME
Ce relativisme respectif de la culture, de l'artistique et de la technique donne au design toutes les chances de le conforter son essence mme. La fin d'une fonction technicienne, comme celle d'une fiction de l
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211
di Guidu Antonietti
del 08/10/2002
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L'artista non vede, guarda
di
Sandro Lazier
VERS LECRITURE DE BATIMENTS SENSIBLES
Architettura : cosa mentale
LArchitecture nest rien sans ambitions ! Vouloir bien construire, des difices et des ides, en toute libert, et ne vouloir que cela, c'est lessence de la pratique de lArchitecte. Evacuer cet axiome quivaut lerrance en un champ de ruines. Tel Sisyphe nous faisons cet aveu rflchi comme raison dexister, sans faux-semblants. Pour difier mieux encore, pour tendre notre culture individuellement et la partager, il nous faut frquenter les ides, les tres, lart et la matire. Si notre mtier est activit raisonne, notre discipline est passion draisonnable. Notre devoir : laffirmer haut. Notre rsistance : ne pas accepter les conditions mdiocres dune plausible pratique, lutter, hurler dans le dsert, et se souvenir quun miracle peut toujours sy produire ! A limpossible tre tenu. Savoir que de la difficult dimaginer et du plaisir de raliser des lieux vrais, sincrement, peut advenir la rencontre du sensible, de lautre...
Pour lArchitecte, humble disciple des philosophes et des mathmaticiens, la gomtrie est une pratique quotidienne. Dilemme prilleux que de tenter de figer trois dimensions en un espace, avec comme seuls outils, deux dimensions seulement : le plan, llvation. Le btiment, une fois construit ne rvlera plus rien de sa lente et laborieuse laboration. Plans, coupes, faades, plus rien de ce qui tait trac sur la planche dessins ne peut tre vu par lil humain. Seul Dieu peut voir le plan, seul un passe muraille peut voir la coupe, seul un observateur situ linfini peut voir llvation. Tout ce travail de dessinateur finit par se perdre dans lespace quil arpente enfin, accompagn de son commanditaire comme en un lieu qui nest plus tout fait le sien... Ce ntait quesquisse imparfaite, avec des lignes rgulires, des volumes simples : cubes, cylindres, pyramides, solides platoniciens, scands en une ordonnance. Comme les mathmatiques, elle sest labore sur des hsitations, des impasses, des modles rcurrents, des intuitions contradictoires, une tentative pour rapprocher des ralits htrognes, sans rapports logiques entre elles : le programme, la structure, les rseaux, les formes urbaines supposes, la rglementation, les cots, les couleurs, les matriaux, les textures, la lumire...
Il sagira de dcouvrir et peut-tre de rvler les rapports entre ces ralits parses. En un sens, entreprendre une qute modeste qui sapparente celle des mathmaticiens : construire des systmes cohrents, donner du sens... En dautres termes, on tentera de dconstruire les ralits apparemment ordonnances, pour proclamer leur motion, leur tangibilit, leur harmonie, leur pertinence Cette dmarche projectuelle, un peu comme larithmtique, est une construction mentale, qui vise moins une explication quau dsir de raliser un jour des btiments sensibles. Pour, le moment venu peut-tre, (et il peut ne jamais arriver), crire lespace habitable fonctionnellement (la politesse de lArchitecte) et symboliquement (le devoir de lArchitecte), lexact contraire dun geste arbitraire.
Car tre Architecte, cest tre aussi un intellectuel. Nous laffirmons, nous le vivons. Le temps maintenant est venu de vouloir le partager
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135
di Guidu Antonietti
del 27/05/2002
relativo all'articolo
Eisenman, il passato del presente. Terragni, il pr
di
Paolo G.L. Ferrara
Italia 1930
Ambiguit in architettura
La scoperta emozionale della perfezione formale degli edifici italiani degli
anni trenta ci d ragione della loro condizione progettuale?
Possiamo essere soddisfatti del loro effetto plastico senza interrogarci sul
contesto nel quale sono stati edificati?
Ritornando dall'Italia, occorre trovare una ragione. Razionalismo italiano,
giustamente eufemismo, ecco la domanda. Durante i terribili anni venti e trenta gli architetti italiani si preoccupavano gi di contesto urbano e territoriale. Avanguardia dunque?
Urbanistica, intervento solo tecnico al servizio di maneggi politici attuati
da un regime autoritario o trascrizione spaziale di una propaganda?
Oggi fortunatamente l'ideologia non c' pi, sole rimangono bellissime
realizzazioni! In realt, la politica urbana applicata nel decennio che
segue il 1930, non presumeva problematiche di sviluppo futuro delle citt
ma orchestrava demolizioni radicali e concepiva nuove imprese fondiarie. I piani
urbanistici diventavano infatti il pi efficace strmento di razionalizzazione
dei centri e delle periferie. Certo si prevedeva l'espansione delle citt
ma in modo autoritario e arbitrario!
Razionalismo dunque?
Evochiamo due esempi tra i pi rappresentativi della sistemazione del
territorio in quegli anni : il risanamento dell'Agro Pontino a sud di Roma,
e il piano per la Valle d'Aosta di Adriano Olivetti, progettato e mai realizzato.
Queste due iniziative, comunque generose, concernevano regioni sottosviluppate,
con idee progettuali opposte.
Razionalismo dunque?
La prima alla quale mancava una vera linea direttrice consacr un intervento
sulla campagna Pontina giorno per giorno in modo non concertato. La rapidit
con la quale si edificavano i nuovi centri, un po' come durante la ricostruzione,
risultava pi dalla volont di celebrare la nuova identit
nazionale che da una vera riflessione programmatica.
Creazione spontanea?
La seconda per la Valle d'Aosta doveva provenire da una autentica riflessione
teorica conseguente alla precisa analisi dei dati economici, sociologici, morfologici.
I luoghi di lavoro, l'habitata dovevano realizzarsi secondo disegni raffinati
e composizioni astratte, il futurismo di Marinetti diventerebbe stile ufficiale,
nuovi modelli formali come impronta di una riorganizzazione razionale del territorio.
Questa politica vide giammai il giorno. Sciocchezze delle ideologie?
Roma, per il facsismo italiano, non era solo il luogo geometrico del suo potere
ma soprattutto la prova tangibile di una continuit cominciata con i
Cesari e proseguita dal Duce. Durante gli anni trenta la capitale s'invent
senza pause i nuovi abiti. Attorno ai quartieri preesistenti, si edificarono
complessi residenziali su disegno di Adalberto Libera. Le nuove costruzioni
seguirono a macchia d'olio.
Nel cuore sesso della citt ci si dedic a costruzioni grevi;
immensi isolati urbani modificarono la citt degli imperatori, nuovi
uffici postali, nuove amministrazioni, ma soprattutto la realizzazione della
nuova citt universitaria sotto la direzione di Piacentini segnarono
i nuovi settori d'espansione. La realizzazione del Forum Mussolini, la bucatura
di Corso Rinascimento, di Via della Conciliazione tracci nuove prospettive.
Questa nuova definizione urbana si organizz attorno a due grandi cesure
che a partire da Piazza Venezia delimitavano gli assi maggiori del Piano Regolatore
del 1931: la Via dell'Impere in direzione dei Colli Albani, e la Via del Mare
verso Ostia. Questa nuova Roma fondata su due tracce principali pretendeva di
inserire la Citt Nuova in quella antica.
Originario del milieu urbano ma sostenuto dai potentati delle campagne, il fascismo,
convergenza di un'Italia largamente rurale, si rivel una capitale dei
popoli. Roma si addobb di retorica piccolo borghese in un trionfalismo
urlante d'impero in cartapesta. Sessant'anni sono passati dall'Italia ante guerra,
ci resta qualche bella realt formale, ambigua, mediterranea. Ogni epoca
genera i suoi capricci, e le testimonianze che ci legano ai tempi che videro
la loro sostanza pu lasciarci un gusto dolce e amaro.
L'architettura del regime italiano di quegli anni era celebrativa, imperiale,
materializzava una volont di magniloquenza. Lo stile che oggi ci resta
Con le sue superfici nude e piane, i suoi spigoli dritti per non dire taglienti,
questo geometrismo moralista, questa estetica della fedelt a un principio
di razionalit era realmente espressione di un'obbedienza all'ordine
che si stava stabilendo o meglio uno sgambetto di concreta opposizione della
critica modernista?
La Casa del Fascio di Terragni forse pi autoritaria del Plan
Voisin di
Commento
134
di Guidu Antonietti
del 27/05/2002
relativo all'articolo
Violentatori e Gladiatori
di
Paolo G.L. Ferrara
LIBERTA', COSTRIZIONE, ETICA.
In architettura tutto costrizione e libert. Le costrizioni dinventare e la libert di non fare si compenetrano senza frontiere. Un edificio occasione di segnare unepoca, magari flettere senza trasformarla. E dunque una pratica culturale e forse nientaltro. La sola costrizione realmente inevitabile: il tempo, concepire, costruire, vivere. Non facciamo per latemporale ma per adesso, non dopo di me il diluvio ma, oggi, il temporale. C forse una morale delle forme? Quando teoria e pratica non erano distanti , erano le condizioni di una vertigine creativa. Oggi essere architetto, resistere: rigore, efficacia. E se le nostre tavole sono piene di raschiature, difetti ed errori, non pu essere che una questione etica.
Testo originale
LIBERTE, CONTRAINTES, ETHIQUE.
En architecture, tout est contraintes et libert. Les contraintes dinventer et la libert de ne pas faire, sinterpntrent sans frontire. Un btiment cest une occasion de signer lpoque, voire de linflchir dfaut de la transformer. Cest donc une pratique culturelle et presque rien dautre. La seule contrainte rellement incontournable : le temps, de concevoir, de construire, de vivre. Ne faisons pas dans lintemporel mais pour maintenant, non pas aprs moi le dluge mais aujourdhui lorage! Y a-t-il une morale des formes ? Rformer, dformer, donner forme. Quand la thorie et la pratique ntaient pas disloques, elles taient les conditions dun vertige crer. Aujourdhui tre Architecte, cest rsister : rigueur, efficacit. Et si nos cartons sont remplis de ratures, dchecs, derreurs, ce nest peut-tre quune question dthique.
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Commento 14673 di Guidu Antonietti
del 08/12/2017
relativo all'articolo Deformazione culturale
di Sandro Lazier
SOLILOQUE DE LARCHITECTE
https://fr.wikipedia.org/wiki/Soliloquie
Ca y est jai dcid
Jarrte lArchitecture,
je viens de racheter une boutique de fausses antiquits romaines
A Palerme!
Qui maccompagne?
Sauf si soudain lenvie me reprenait
Dexercer mon ancien mtier:
accordeur de Pianonest-ce pas Rogers?
Le th est servie sur la terrasse
De quoi discuter de la pertinence dun bon choix densoleillement
Plein sud videmment quoique que le couchant, cest bien aussi ..
Et si nous allions au concert?
Rock, Jazz, ou musique baroque
Andrea Palladio traait bien ses esquisses
en compagnie de Claudio Monteverdi
En pralable je vais tondre la pelouse ... Une faon comme une autre de tracer des lignes dans l'espace ... Ma faon moi de faire du Land Art... Oui, Architecte devant sa page blanche ...
Vu que je ne suis n pas trs loin de la tour de Pise je me dis que celle de Babel a de beaux jours devant elle Oui, cest bien en Italie que lon a invent la fonction oblique. Et de tour sans fin, moi je nai jamais eu besoin
Sur un coin de table, j'ai toujours un bloc notes carr qui me permet certains instants de dessiner ou d'crire comme bon me semble. Ces instants privilgis o je prends le stylo et ou je dessine sont de vritables minutes de dtente et d'vasion. Dans ces instants, la main guide l'esprit... le temps que l'esprit reprenne la main.
Jai toujours pens que le palmier tait bien plus quun arbre dagrment,
Un graphisme jaillissant du stylo,
Qui ferait un beau contrepoint une maison bleue
La question cest quil est bien plus facile de rpandre de lazur
Sur une faade simple
que de faire pousser un chamrops dans le dsert
Constructivismedconstructivisme?
Au temps des cathdrales on y avait dj pens!
Non?
LArchitecture est invariable seul change ceux qui la font!
De nos jours ils ne sont plus anonymes enfin presque plus!
Ce qui a chang cest la manire de la communiquer!
Dordinaire les Architectes
Dessinent peu les amnagements urbains de dtails
En France surtout
Les ingnieurs des services techniques des villes traant simplement
la plus courte logique de leurs rseaux avec lalatoire comme seul parti
une exigence valant une autre
Cest le regard qui en rtablissant la potique du hasard des sols,
sait son essentielle reconstitution
Je signe systmatiquement mes btiments,
les matres douvrage napprcient pas toujours
Mais ils ne peuvent sy opposer cest inscrit dans la loi,
La qualit dauteur dun projet est imprescriptible.
Je ne lai encore jamais fait de faon autographe
Jy songe pourtant
Serais-je appeler en justice pour dgradation ddifice?
Un nom qui commence par star et qui finit comme sark,
Une qui toile qui brille un prdateur qui russit,
Lhomme identifi aux objets consomms
Philipe Starck
Oui cest a nommer se nommer
Au fait Design cela veut dire dessin tout simplement
Pourquoi les objets design sont souvent over design?
Mon rve serait dorganiser une expo de meubles quakers
Seulement conus mais sans dessin justement
Certaines toiles de Chirico,
Qui sont manifestement provoques par des sensations d'origine Architecturale,
Peuvent exercer une action en retour sur leur base objective,
Jusqu' la transformer
Elles tendent devenir elles-mmes des maquettes.
D'inquitants quartiers d'arcades pourraient un jour continuer,
Et accomplir l'attirance de cette oeuvre.
Amitis cher Sandro
Guidu